Mercredi 13 mars
Quand ça joue, ça ne bouge pas trop… Les geeks sont des proies faciles pour mon stylo ! Il s’agit du premier dessin comprenant une personne incorporé dans un portrait d’espace.
Vendredi 15 mars
Lors d’une session de sérigraphie sur T-shirts, je découvre ce crâne de chien sur une étagère de l’atelier.
Mercredi 27 mars
J’ai envie de dessiner ma cuisine, en grand format, mais le temps me manque… Alors j’évite trop de détails en utilisant un posca fin (2mm) sur un papier épais, format raisin.
Jeudi 11 avril
Un homme et une chienne regardent une série. En deux épisodes j’ai le temps de les détailler sans trop m’inquiéter du mouvement…
Vendredi 19 avril
Nous roulons vers la Suisse, l’envie de tester du nouveau me prend, en plus, j’ai deux stylos quasiment vides qui traînent dans le camion, faut pas gaspiller ! Marc conduit, la pause est continue, et ses cheveux deviennent des touffes pointues.
Samedi 20 avril
Quelqu’un m’a pris commande. Je dois rendre un autoportrait bientôt. Aujourd’hui je porte ma couronne, il fait beau et relativement chaud, je me lance assise sur le rebord du lavabo, pas commode, j’installe une serviette pliée sous mes fesses.
Lundi 22 avril
J’ai déjà dessiné dans ce salon. Le fauteuil que j’avais observé la dernière fois me propose ses services. Une bonne assise pour tirer le portrait de l’horloge comtoise, sa voisine. Alors je découvre le dessin moulé dans le métal au-dessus du mécanisme. Je m’étonne de toutes ces craquelures dans le bois, ces traces du temps. Le temps qu’elle ne marque plus, son mécanisme est arrêté; est-il cassé ?
Mardi 23 avril
Le voyage continue et va durer… Au départ de Pontarlier, nous passons à nouveau par la Suisse pour traverser la France, direction le sud-ouest. Je reprends l’exercice des portraits-profils en ajoutant du contexte.
Samedi 27 avril
Une fois dans le sud-ouest, nous travaillons tous les matins, il s’agit de peindre une pièce en blanc. À la fin du chantier, je passe un après-midi chez un ami. Il m’abandonne une petite heure… Parfait : sa salle de bain m’appelle, et les grimaces c’est mon truc.
Dimanche 28 avril
De nouveau sur les routes, direction Luz St Sauveur. Mon modèle baille, bonne idée ! Le soir, le feu de cheminée nous réchauffe dans la grange de Michel, il m’est impossible de dessiner Marc (qui lit tranquillement) sans tenir compte des ombres…
Lundi 29 avril
Il est temps de rentrer, alors nous quittons Gavarnie, non pressés de retrouver l’A7… Il nous reste 5h de route, une dernière occasion de capter ce profil qui m’accompagne. Sa barbe et ses cheveux sont source de joie !
Mardi 30 avril
Le camion du poissonnier me nargue. Nous sommes en mars 2018 et je commence à décrire ce qui capte mon attention. Ce camion est souvent là, devant le Capri. J’entreprends de le dessiner, mais le temps presse, je dois partir et je n’ai pas fini. Un an plus tard, je reprends cette description grâce au poissonnier, toujours présent !