Chez Cécile
Un gros chat peureux, Gigi
Passage à la couleur
Peinture acrylique sur toile
Chez Philippe
Les architectes
Pour avoir un T-shirt représentant leur équipe lors d’un trail, une bande d’architectes menés par Michaël Tarquis m’ont demandé de dessiner trois vues de leur travaux, à voir ci-dessous, tous au format A4.
Le Café Vélo
Chez mon dentiste
La superette de mon quartier
Le musée d’histoire naturelle de Lille (MHN Lille)
Sur deux feuilles, A3 et A4, l’entrée du musée avec les fresques géologiques de l’institut des sciences.
L’église Saint-Jean à Grenoble
Le Douceur Café
Chez le père d’Amélie
Pour Lolit et Christian
Le Uexpress de l’Estacade
Dessin à finir, version « à colorier »
Chez Rita, mes toilettes
Archipel Café, Bruxelles
Dessin à finir, « version à colorier »
Le musée d’histoire naturelle, Lille
Dessin en deux parties : une feuille au format A3 et une au format A4
Dessin à finir, version « à colorier »
Le lavoir
Chez François
Chez Stéphanie et Clément (38)
Chez Nicolas (38)
Toile sur carton
La salle de bain de ma mère (64)
Toile sur carton
Chez Patrick (26)
La Moulinette (59)
Version finie et version à colorier
Dessins sur bâches : résidence à Chapêlmêle (61) en juillet-août 23
Une bâche de pub ramassée par terre par un copain, 3m x 1m, avec tendeurs s’il vous plaît !
En détails :
Dessins sur bâches : le café L’Écart (59)
En entier, 40 x 140 cm :
Chez Thomas VDB et Audrey Vernon
Chez Octavie
Le Derby (travail en cours)
Chez Blackie
Le Pain des Cairns
Chez Rita (travail en cours)
Le Café Curieux
Le Philosophe
Un tour de salon/cuisine à Pau
Le studio à Gigors
Le monde d’Alex, Aveyron
Amelchou déménage
Un triptyque de copains
Sarah :
Muda :
Roland Furieux :
Quatre lieux à Grenoble
Le mélange du bar le Saint Bruno, le Coq-tail, l’Ouest, et le centre de Yoga Happy Shala yoga.
Les jolis portraits du musée Hébert
Le tour de la cuisine
La Saint Valentine
La cuisine rue Irvoy
Un dessin à part…
Quelque part à Aix-les-Bains
Les fleurs du mal au dos
Lit canapé
Panda
Chez Marlène
Dans une péniche…
A3
Les Vagues de Daniel
A3
La salle de bain
50 x 65 cm
50 x 65 cm
50 x 65 cm
De retour à Pontarlier, dessin dans les toilettes
21 x 28cm
La Passoire
A4
A4
A4
A4
75 x 100 cm
Une ballade à Lausanne
A4
A4
En attendant chez le médecin
L’annexe de l’ESAD
50 x 70 cm
Rue Marbeuf…
A4
Ar.Typik, la boutique de Cédric rue Lakanal
A4
Le Douceur Café, rue Lakanal
24 x 32 cm
Le Bootsy, rue Lakanal
24 x 32 cm
La cuisine de Bernadette, en Normandie !
Chen me demande en septembre dernier « tu ferais une cuisine d’après photo ? » et moi de dire « aller, pourquoi pas ». Ainsi je découvre que je peux dessiner en m’appuyant sur plusieurs photos, dessiner devant mon écran, un peu étrange mais assez confortable finalement. Et puis quelle ouverture ! L’Uruguay, le Japon, la Namibie, qui veut un dessin ? Ça fait même un peu peur. Pour autant, je continue mes observations « vivantes », posée dans le lieu visé…
24 x 30 cm
Du temps dans ma cuisine
75 x 94 cm
75 x 94 cm
De retour à La Grange
25 x 25
ENS de Lyon, laboratoire de chimie
40 x 65 cm
1 rue Gontaud Biron
A4
Place d’Arçon, Pontarlier
Sondrio en novembre
30 x 40
Les deux dernières heures
50 x 65
Depuis lundi, l’appartement est vide et depuis lundi, je viens tous les jours ici. Chaque jour, je nettoie tranquillement, sans me presser. Lundi, j’ai commencé par aspirer la poussière. Puis j’ai lavé les portes, avec le côté doux de l’éponge. J’ai fait disparaître les traces, ces traînées noires laissées autour des poignées, là où on les attrape, on les tire, on les pousse. Mardi j’ai continué avec les toilettes et la salle de bain. Je redécouvrais les plaintes jusqu’alors bien cachées derrières les meubles, le lave-linge, et assise par terre munie d’une brosse à dents, je réussissais à leur rendre un éclat disparu depuis fort longtemps. Mercredi j’ai passé un certain temps à nettoyer le frigo et le lave vaisselle qui resteraient là. Puis le plan de travail que j’avais construit avec Alain, sur mesure. Jeudi je m’attaquai aux fenêtres, de grandes fenêtres qui me donnèrent l’occasion de voir la cuisine d’en haut. Et je pris mon temps, j’étais bien là-haut. Je compris pourquoi ces hauts plafonds, ces grands volumes, étaient particulièrement appréciés. La perspective à laquelle j’accédai était étourdissante : la profondeur de la pièce était si grande que j’imaginais déjà devoir faire des paliers de décompression pour atteindre le sol sans danger, une fois le travail accompli.
Depuis lundi, j’ai pris mon temps donc; tous ces gestes répétés, comme pour saluer ces murs solides et ces sols anciens qui m’ont abritée ces deux dernières années.
Alors vendredi, j’ai lessivé le sol et ce fut la fin. L’ultime exploration de cette maison particulière prit fin en un instant. Un instant, deux heures, dédiées à l’observation de cette salle de bain vide. Ainsi j’emportais avec moi l’empreinte, plus qu’un souvenir, d’une rencontre délicate et sincère qui dura deux années. Cet appartement fut le complice intime de mon épanouissement. Sous sa protection, et le stylo en main, je pus m’abandonner à l’observation pure, me soustraire au temps et à la nécessité, et seulement dessiner.
Au pieds du Canigou
A4
Au pieds du Canigou, je suis émue. Je me rappelle l’été durant lequel nous l’avions gravi. Une longue promenade pour Filippo et moi, quelques années plus tôt. Une dizaine de kilomètres et 1500m de dénivelé, le sommet fut bien mérité.
Aujourd’hui je roule, émue, mon compagnon conduit, et je regarde le paysage en cherchant des détails que je pourrais reconnaître, en dehors de la montagne. La saison est différente, et la douceur exceptionnelle du mois de février en cette année 2019 a précipité l’arrivée du printemps. Ainsi les champs d’arbres fruitiers en fleurs défilent devant nos yeux. Au fur et à mesure que nous avançons ils se font plus rares. Et soudain je réalise : bientôt nous prendrons de la hauteur direction Andorre, et ces arbres roses, blancs, fuchsias auront disparus. Et je comprends que « plus tard » n’existe déjà plus. Plus tard c’est peut-être jamais. Alors l’urgence me donne du courage : Marc, arrêtons-nous si tu veux bien ! M’accorderais-tu une demie heure pour rencontrer un de ces arbres ? « Nous n’avons pas de rendez-vous si ce n’est avec la fin du jour, alors oui, d’accord. Je vais faire un café, ne te presse pas » .
Emplie de ma mission, j’attrape une chaise de camping et nous descendons vers le champs. Il faut traverser un bosquet picotant et descendre un talus assez raide ; nous montrons le chemins à nos chiennes des villes, qui hésitent… Et moi aussi j’hésite, le choix est cornélien : quel arbre ? Après une brève observation des cinq premiers de la rangée la plus proche, je m’installe. Et le temps s’arrête. Je suis exactement là où je devrais être, au moment présent. J’entends tout. Les insectes, les oiseaux, les voitures au loin. J’entends les chiennes jouer, et j’entends Marc me dire « je remonte au camion faire un café ». J’entends tout et je ne pense à rien. J’observe. Je rencontre chaque décimètre de cet arbre et je découvre comment s’organise son apparence. C’est un petit arbre, selon mes critères, avec une forme façonnée par l’Homme, il est tronqué. Il est ficelé à la base du tronc, accroché à un tuyau noir. Ses branches fines sont fournies en fleurs et en bourgeons, il n’a pas l’air malade.
Le temps passe trop vite pour beaucoup trop de détails à comprendre et à décrire ; une bonne heure déjà et je ne sens plus mon pieds gauche. Envahie de fourmis, je remonte péniblement au camion ; tout le monde m’attend, il n’y a plus de café et mon arbre fruitier anonyme n’est pas terminé. Peu importe, j’ai son empreinte, je lui broderai des branches et des fleurs, et sa couleur survivra au temps, à jamais le fantôme de mon noir et blanc.
Un passage à La Grange
A4
Cuisine au Posca 2mm
50 x 65
Maison Franc Comtoise
A4
Maison de ville
25 x 25
Poissonnier de la place St Bruno
A4
Jardin de Montpellier
A4
Il fait beau, et assez chaud. Assez chaud pour rester dehors, et suffisamment frais pour dessiner. Cette chaise longue a été sortie pour moi. À l’instant, Biquette mon hôte, est allée la sortir de son point de repliement; elle l’a sortie de l’ombre, de l’hiver. Sans y penser, Biquette l’a sortie de son inexistence pour me l’installer dans le jardin. Alors la chaise et moi avons existé ensemble. Il était question d’un repos je crois. Un repos pour la malade, un travail pour la chaise. Pourtant l’équilibre de notre existence commune fut établi autrement. Je concentrai toute mon énergie sur cette chaise, pendant qu’elle se reposait au soleil ; la tension qu’elle aurait pu connaître à mon contact s’exprima seulement dans l’attention que je lui portai. Et les craquements de ses articulations sous mon poids ne s’entendirent jamais. À la place, le silence d’un jardin en ville, les oiseaux, les insectes, des bruits de voitures au loin, qui m’inquiètent parfois… Sont-ils déjà rentrés du marché ?! Mince, je n’ai pas fini… Ah non ça va, les sons venaient de la rue. Vite, je trace les dernières lignes, vite avant que la fièvre ne revienne, avant que les amis ne rentrent et que quelqu’un ne décide de s’allonger sur la chaise, avant que notre équilibre particulier soit oublié.
Le duo des plaisirs
A4
Vue sur les toilettes
24 x 32
Dans les grands miroirs, je n’ai pas envie de m’y voir. Je suis déjà partie. Loin d’ici. Sous ces branches étranges, je me repose. Moi qui ne tiens jamais en place, je me prélasse. Étonnant ! Sous ces fleurs fragiles et certaines, je ne tremble pas, je ne bouge pas. En dessinant les fleurs, habile et sereine, je n’oublie pas, les miroirs de ce bar, je suis là.
Dimanche pluvieux
La météo est toujours bonne pour aller dessiner chez un ami… Un peu de folie cette fois, pourquoi pas !
24 x 32
La porte de Jean-Pierre
Je commence à bien connaître cette maison. Toujours un plaisir de franchir son seuil !
A4
Retour à Lausanne
Petit séjour chez les suisses, après la salle de bain ancienne, je me consacre à la cuisine qui possède elle aussi un certain cachet.
Café délicieux
A4
Chez Fox
La fête du 31 décembre se prépare, puis commence. Chez Fox, Guillaume et Margot. Je profite du début de soirée pour squatter les toilettes et graver le dernier portrait de l’année 2018 ! Et quelle année !
A4
Chez Brigitte
La maison de Brigitte est merveilleuse. De partout. Ce papier peint a déjà été décollé mais heureusement pour nous, il est intact à l’étage. Alors je m’entête et lui rends sa place au rez-de-chaussée.
A4
Mon ami Bruno
A4
24 x 32
Le bard d’Antonin
A4
L’usine
Par deux dimanches d’octobre, je me déplace à Tresserve, près d’Aix-Les-Bains, pour dessiner une usine familiale désaffectée qui sera bientôt rasée. La rencontre est étonnante ! D’abord l’interface avec l’extérieur, le vieux portail coulissant en métal, parfois rouillé…
A4
Puis j’entre. Je m’imprègne de l’atmosphère étrange, fraîcheur automnale, beaucoup de feuilles mortes sur le sol. Maintenant il faut choisir quoi dessiner. J’opte pour les carreaux rafistolés !
La peau de crocodile reste gravée dans mes pupilles. Je n’en avais jamais vu, ni vivante, ni morte, et voilà que je dois trouver un moyen de représenter cet chose assez informe, plutôt plate ; je dois lui donner un sens… Bel exercice qui me préoccupe un certain temps !
Chez Jean-Marc
L’appartement d’un spécialiste du gant de Grenoble ressemble un peu au garage d’un antiquaire : une foule d’objets insolites et anciens dans tous les coins. Pour faire son portrait, je sélectionne cet énorme livre des comptes ainsi que la première main de fer de Xavier Jouvin posée dessus.
Salon vivant
A4
Avenue de France
Pourquoi rentrer directement lorsque l’on peut s’arrêter à Lausanne !? Cette salle de bain me connaît bien, il était temps de la rencontrer. Le bonheur est au rendez-vous pendant toute la durée de cette observation… Pour finir : quel plaisir de remplir tous ces carreaux de noir !
A4
Je ne peux m’arrêter à un seul portrait de cette pièce, l’autre profil se dévoile…
A4
Doubs
Je rentre à Grenoble finaliser tous ces portraits d’intérieurs et d’extérieurs, mais très vite, l’appel de la route se fait sentir. J’organise donc un petit tour dans le Jura. Marguerite et Philippe possèdent de jolis objets, plutôt anciens il me semble. Leur salon est harmonieux et paisible.
Armoire
24 x 32 cm
Nord du sud-ouest
Plutôt que de rentrer directement dans les Alpes, je décide de faire une halte à Duras, dans le Lot-et-Garonne. J’avais oublié la longueur de ces petites routes au milieu de la forêt des Landes, ces lignes droites infinies, larges comme mon camion. Je me perds, pas de GPS, personne en vue. Mon errance se termine enfin et sera vite oubliée : Tianoff m’attend de pieds ferme avec un excellent repas !
Je commence par dessiner l’intérieur de la maison de Carole. Elle et son mari René collectionnent de nombreuses œuvres d’art brut, leur maison est un délice ! Eux mêmes artistes et bricoleurs après le travail, ils ont fabriqué de merveilleux objets et une partie de leur maison.
Bouteilles
24 x 32 cm
Il me reste deux jours à passer dans ce moulin à eau, Le Moulin de Monsieur. Je choisis la terrasse donnant sur la rivière, et je passe de nombreuses heures au soleil à capturer ces deux scènes, observées du même endroit, avec un pivot de 180°. Moulin 1 et Moulin 2 me proposent une profondeur encore jamais envisagée. Le nombre de détails développés par la nature et par l’humain dans ces deux scènes m’étourdit mais je garde le cap ! Le résultat est un succès. Je ne me lasse pas de les regarder, encore et encore.
Moulin 1
24 x 32 cm
Moulin 2
24 x 32 cm
Sud-ouest
Après un bref passage par Grenoble, je reprends la route pour le sud cette fois, cap sur le Béarn. Mon amie de jeunesse, Céline, me propose de venir voir de plus près l’atelier de son ami. Encore une fois, je suis très bien reçue. Dessiner le local d’un artiste se révèle être tout à fait à mon goût !
24 x 32 cm
Et tant que je suis à Pau, j’en profite pour jeter un œil à son salon qui m’inspire une très forte sympathie !
24 x 32 cm
Vacances
Lors d’un court séjour en Val Ferret (Italie), je m’arrête dans un restaurant qui m’est cher : Lavachey. Le personnel se souvient de moi, et puis nous sommes à la fin du mois de septembre, l’ambiance est très détendue, la fin de la saison pointe… Après un repas copieux de montagnard (polenta à la fontina et aux cèpes, carbonada et tarte poires et chocolat), je me pose dans la première salle, celle qui contient le bar, pour dessiner leur maison. Un très bel après-midi s’annonce…
Lavachey
A3
Chez Gérard
L’aventure commence en juillet lorsque Gérard m’ouvre sa porte. Après une petite discussion au café un matin, je lui propose de venir dessiner sa maison, et il accepte avec joie. Très belle première expérience, cafés et biscuits sont au rendez-vous lors de la petite pause qui s’impose au bout de deux heures d’observation. Une deuxième session est nécessaire, toutes ces plantes me donnent du fil à retordre.
A4